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Troubles sexuels : en parler, les comprendre, les traiter

La sexualité reste un domaine souvent tabou, même en thérapie. Pourtant, de nombreux troubles sexuels affectent profondément la qualité de vie, l’estime de soi, la confiance dans la relation à l’autre. Il est donc essentiel d’ouvrir un espace pour les accueillir, sans honte ni jugement.


Quand le corps ne suit plus… ou suit trop vite


Les troubles sexuels les plus fréquents concernent :

  • L’érection : difficultés à obtenir ou maintenir une érection satisfaisante.

  • L’éjaculation : précoce, absente, ou retardée.

  • Le désir : baisse du désir sexuel, parfois lié à un contexte émotionnel ou relationnel.

  • La douleur : dyspareunie, vaginisme, douleurs à la pénétration.

  • L’anorgasmie : chez l’homme ou la femme, difficulté ou impossibilité à atteindre l’orgasme.


Ces symptômes peuvent apparaître de façon isolée ou dans un contexte plus global : anxiété, dépression, conflit de couple, trouble de l’image corporelle…


L’apport des TCC : comprendre, dédramatiser, expérimenter


Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) permettent d’agir à plusieurs niveaux :

  • Dédramatiser : un trouble sexuel est un symptôme, pas une fatalité. En parler sans tabou est déjà un premier pas vers l’apaisement.

  • Identifier les pensées dysfonctionnelles : "Je ne suis pas un vrai homme", "Elle va me quitter si je n’y arrive pas"… Ces pensées automatiques alimentent l’anxiété de performance.

  • Travailler sur l’exposition graduée : certaines situations sont évitées par peur de l’échec. Le travail thérapeutique peut inclure des exercices de désensibilisation, seul(e) ou en couple.

  • Favoriser la pleine conscience et l’ancrage corporel : recentrer l’attention sur les sensations, sans objectif de "performance".

  • Renforcer l’estime de soi et la communication dans le couple.


Des protocoles précis existent, mais ils sont toujours adaptés à la situation de chaque patient.


Une lecture psychanalytique : désir, conflit, inconscient


En psychanalyse, les troubles sexuels sont souvent abordés sous l’angle du désir empêché, de la culpabilité inconsciente, ou encore des conflits infantiles non résolus.

Par exemple :

  • Une érection absente peut exprimer une peur inconsciente de la castration ou du rejet.

  • Une anorgasmie peut être liée à une difficulté à "lâcher prise" face à l’autre.

  • Le vaginisme peut évoquer des conflits autour de la féminité ou une histoire traumatique.

L’approche psychanalytique invite à écouter ce que le symptôme vient dire, plutôt que ce qu’il empêche. Elle ne s’oppose pas à l’approche comportementale : elle peut venir l’enrichir, en ouvrant une compréhension plus profonde.


Une approche intégrative, à votre rythme


En tant que psychologue clinicienne, je propose une approche souple et intégrative : selon votre besoin, nous pourrons explorer ensemble vos difficultés sexuelles avec des repères concrets, des outils TCC, mais aussi dans une écoute fine de votre histoire et de vos ressentis.


La sexualité est un langage. Quand ce langage se trouble, il ne s’agit pas seulement de "réparer" un mécanisme, mais de retrouver un lien à soi et à l’autre, plus apaisé, plus libre.

Portrait artistique d’un couple uni, sur fond clair, évoquant la sensualité et la tendresse.
Portrait artistique d’un couple uni, sur fond clair, évoquant la sensualité et la tendresse.

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